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1 .  l e s  p i è c e s

 

Les pièces qui peuvent être téléchargées ici, soit dans leur format original soit à travers des adaptations ou des transcriptions, peuvent être utilisées selon les cas pour des diffusions publiques ou dans un cadre pédagogique. N'hésitez pas à me contacter...

Formats et compatibilités

Comme il est évidemment très peu probable que l'on dispose d'une configuration haut-parlante qui corresponde exactement au format spatial des compositions, celui-ci doit être généralement adapté. Cette situation est tout à fait normale, et elle constitue d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je compose mes pièces pour les séances/concerts dans des résolutions assez élevées : en plus de bien sonner, cela facilite et optimise leurs adaptations et leurs conversions éventuelles.
Leur lecture nécessite pour cela un plugin ou une application qui permette de réaliser la conversion du format spatial en fonction du dispositif d'enceintes précis dont on dispose.

A. Les dispositifs périphoniques : le Cinéma "immersif" , le Dôme ou la Sphère et certains acousmoniums 
Pour les pièces qui sont composées pour des espaces périphoniques (les enceintes sont disposées sur une seule couche sur la périphérie de l'espace d'écoute, typiquement autour et au-dessus des auditeurs) tout dispositif haut-parlant compatible avec les formats cinéma "3D" (Auro-3D, Dolby Atmos, NHK 22.2) ainsi que les dômes peut théoriquement convenir. Évidemment, plus le nombre de points haut-parlants est important et mieux c'est...
Ces pièces peuvent aussi éventuellement être diffusées sur certains acousmoniums, où l'étagement des distances (multicouche horizontal) peut remplacer celui de l'élévation.
Dans la catégorie des formats liés au cinéma on peut poser comme strict minimum pour une écoute de studio le "7.1.4", et comme optimum le format de la NHK 22.2.
Pour les dômes, la disposition précise et même le nombre de points haut-parlants importe peu, à condition tout de même que le niveau le plus bas se situe au sol, et que l'on dispose si possible d'un point zénital de type Voice Of God. Je rappelle que faire commencer un dôme au dessus des oreilles revient à perdre la moitié de l'étendue de l'élévation positive (celle au-dessus du sol), ainsi qu'une grande partie de l'impression d'immersion.
Note : le dôme n'a pas besoin d'être rigoureux, et sa forme réelle peut être plus ou moins cubique ou patatoïde ("cubidôme"). C'est ce qu'il faudra comprendre à chaque fois que je me réfèrerai au "dôme".
Avec les acousmoniums c'est plus délicat : les points de proximité à l'intérieur de l'espace d'écoute doivent être suffisamment éloignés des points périphériques distants, et on doit pouvoir disposer aussi d'un point au centre, si possible omni ou pluri directionnel (il peut être élevé en douche). D'autre part, si l'acousmonium est basé sur le principe de "couronnes octophoniques", au moins une des deux doit disposer de points centraux (sur l'illustration ci-dessous c'est la couronne intérieure, mais ça peut être le contraire).
Les deux illustrations suivantes représentent des exemples de configurations minimales sur 17 canaux (avec un sub ça fait 18, ce qui est accessible avec un grand nombre de cartes son) en dessous desquelles on ne devrait pas descendre...

                      
orange = point omnidirectionnel                          vert = sol, rouge = élévation, jaune = 7VOG


B. Les dispositifs holophoniques/volumétriques : les maillages 3D , le Cirque et certains acousmoniums 
La majorité des pièces est malgré tout composée en espace volumétrique, principalement selon le modèle du "cirque".
Là, les choses se compliquent un peu car ce type d'organisation spatiale ne correspond pas aux formats normalisés, et il nécessite généralement un nombre de canaux un peu plus élevé, ainsi qu'un peu plus de place (donc un lieu plus grand...) pour disposer les points additionnels situés à l'intérieur.
Dans un cadre pédagogique on peut poser comme strict minimum quelque-chose comme le "Cube 15" (angles + faces + centre), et pour une diffusion publique le "Cube 27" (9 x 3, maillage à la manière du 4DSound) qui représente un bon équilibre entre la qualité du rendu et la complexité (et le coût) du dispositif, ou mieux le "Cirque 39" (13 x 3)...

 img2.jpg    img2.jpg    img2.jpg


Cela dit, pour les personnes qui disposent déjà d'un dôme (ou d'un cubidôme...) et qui souhaiteraient tout de même expérimenter la production d'espaces volumétriques, il est assez simple de réaliser un dôme augmenté en ajoutant seulement quelques points à l'intérieur.
Au minimum un point situé au sol et un autre à mi-hauteur (omni-directionnels) au centre de l'espace permettent déjà d'entrevoir de nouvelles possibilités, et de pouvoir diffuser avec une approximation suffisante une grande partie de mes pièces. On peut bien-sûr aller encore plus loin, et même utiliser pourquoi pas pour cela la technique du codage ambisonique multicouche présentée plus bas. 


 

A. les fichiers multicanaux originaux

L'un des effets bénéfiques de la composition en résolution spatiale élevée est de faciliter et d'optimiser les adaptations vers des dispositifs haut-parlants dont la répartition ou la résolution sont différents. Tant que le type spatial est compatible, c'est à dire qu'il dispose du même nombre de dimensions spatiales, la méthode est assez simple à configurer, et elle respecte la qualité sonore d'origine.
Si l'on doit par contre supprimer une dimension, par exemple en passant de l'espace holophonique/volumétrique "3D" à l'espace périphonique "2D" d'un dôme ou d'un acousmonium traditionnel, le procédé peut être plus délicat et nécessiter de faire des choi4içx autant esthétiques que techniques : il ne s'agit plus d'une adaptation mais plutôt d'une transcription. La page sur les conversions explique comment celles-ci peuvent être obtenues.

Note : les adaptations automatiques que produisent ce plugin et certains logiciels comme SpatGris ou Spat Revolution, quelques-fois appelées un peu à tort "transcodages", présentent l'avantage de procurer un résultat fonctionnel dans tous les cas, qui, tant que l'on reste à l'intérieur d'un type spatial donné, notamment périphonique, et que les écarts de densité haut-parlante entre la source et la destination ne sont pas trop grands, est généralement correct.
Cependant, pour les espaces volumétriques, surtout s'il existe des différences d'élévation et de résolution importantes entre la configuration de l'œuvre et celle de la diffusion (comme sur le schéma ci-dessus) il peut être utile de modifier les positions des entrées et/ou des sorties manuellement pour obtenir un meilleur rendu. Il est par exemple souvent plus efficace de ne pas se baser sur les positions réelles des enceintes mais de les ajuster en fonction de l'effet recherché. C'est un travail qui se fait au moins autant à l'oreille qu'à la vue, et les Acousmodules sont dans ce cas là pour moi plus appropriés...

Les pièces (tous les fichiers sont en Wavpack / 48 kHz / 24 bits) :

(utiliser les configurations spatiales

 

 

B. les fichiers 50 canaux pour maillages libres et acousmoniums

Compte tenu de la grande variété des équipements et des dispositions généralement pratiqués lors des concerts d'acousmoniums, il est toujours préférable de partir des formats originaux des pièces et de leur appliquer la transformation spatiale nécessaire comme indiqué précédemment : moins il y a d'étapes mieux c'est.
Mais cet aspect du travail de mise en place de la diffusion non spatialisée de compositions ssono-fixées est encore nouveau pour beaucoup, et je comprend tout à fait que le manque d'habitude joint au manque de temps puisse rebuter certaines personnes (il y aura bientôt un petit guide sur cette question).
Les transcriptions préalables sous la forme d'un maillage linéaire sur 25 points devraient permettre de simplifier grandement cette étape, en tout cas pour la majorité des acousmoniums qui ne peuvent placer les enceintes avec des différences d'élévation suffisantes, pour lesquels les formats "3D" originaux représentent un luxe inutile et encombrant ;-)
À propos des points de diffusion qui doivent être placés parmi le public, notamment le point central, ils devraient être idéalement omni-directionnels. Il peut s'agir de petites enceintes (comme les JBL Contro One) groupées par deux ou trois dos à dos, placées sur des pieds de manière à les situer bien au-dessus de la tête des auditeurs. À défaut, une seule enceinte orientée vers le haut placée sur un pied de micro peut convenir, ce qui permet facilement et économiquement de multiplier les points de présence.

Préludes à l'espace (fichiers wavpack) : Auscultation d'un rire (6'53, 1 Gio), Aux cratères de Lune (7'14, 1,3 Gio), Berceuse pour un chat et une libellule (2'55, 475 Mio), Construction 4 in various materials (11'06, 1,7 Gio), Immersion dans une géante gazeuse (7', 762 Mio), Le pas suspendu de l'Epeire (6'28, 1,2 Gio), L'horloge des anges ici-bas (6'05, 504 Mio), Petite glaciation passagère (6'47, 683 Mio), Portrait en abyme (5'23, 887 Mio) ...
(rappel : il est indispensable de disposer de points haut-parlants à l'intérieur de l'espace de diffusion parmi le public, ou au dessus de lui)

Je suis bien-sûr tout à fait prêt à effectuer des transcriptions spéciales si l'on me fournit les caractéristiques d'une implantation particulière. Demandez-moi !

  

 

C. les fichiers encodés en ambisonique d'ordre 7

Les pièces sont encodées en HOA7 / Ambix / azimut 0° à 12H / sens anti-horaire, tous les fichiers sont en Wavpack 64 canaux / 48 kHz / 24 ou 32 bits.

Pièces composées en espace sphérique :

Transcriptions à partir des originaux en espace volumétrique 67/80 points (rappel : si la diffusion se fait dans un dôme, le 1er niveau d'élévation doit se situer au sol !).

La technique de codage spatial ambisonique est parfaitement adaptée aux dispositifs basés sur la sphère comme les dômes, mais elle peut également convenir pour d'autes organisations spatiales de type périphonique en appliquant les compensations de distance nécessaires (beaucoup de "dômes" sont plus proches du cube). Son avantage par rapport à la méthode précédente est d'être très simple à configurer grâce à des plugins aujourd'hui performants et gratuits.
Son inconvénient est que le double traitement qui est appliqué pour l'encodage et pour le décodage apporte avec lui une certaine perte de précision et de relief spatial, qui est plus ou moins importante selon le procédé utilisé et surtout la valeur de l'ordre d'encodage. Le maximum généralement disponible dans nos logiciels est l'ordre 7 (= 64 canaux de codage), qui est la valeur que j'ai donc choisi ici (voir le document "Pourquoi il faut utiliser l'ordre 7"). L'ordre 10 (121 canaux) qui est maintenant possible dans Reaper et les plugins SPARTA permettrait de se rapprocher un peu plus de la définition originale, mais est-ce rentable (voir la note) ?
Pour les diffusions publiques, si on dispose du temps et des moyens nécessaires, les conversions directes selon la méthode présentée en "A" sont toujours à préférer à l'utilisation du codage ambisonique.

Voir également pour un usage pédagogique les enregistrements ambisoniques des diffusions dans l'Acousmonef. Ils sont normalement faits pour être écoutés au casque via un traitement HRTF, mais il peut être intéressant de les entendre sur un petit dôme de studio.