Visites estivales sans festival
Après une première proposition en
2018, et après les années que l'on a connu... j'ouvre ma porte
pour des moments d'écoute un dimanche
après-midi, chaque mois, de mai à septembre.
Le programme dans son ensemble présente un panorama bien-sûr
partiel mais je pense assez représentatif de la richesse et de la
diversité de la production acousmatique multiphonique, et pour
ceux pour qui cela sera une découverte, il constituera je l'espère
une source d'émerveillement
ou au moins d'intérêt... L'accès est
totalement libre (il n'y a pas de risque de manque de places...),
mais il peut être mieux tout de même de me contacter avant
de vous déplacer (un petit email à sonsdanslair@free.fr). Pour les plus proches ou les plus courageux il est bien-sûr
possible et même conseillé
de venir plusieurs fois pour mieux en profiter ;-)
Le déroulement peut être très variable selon
les personnes présentes, mais il peut s'articuler de la manière suivante
:
à 15 h : Programme
à la carte en fonction du public présent, un choix
de pièces de
compositeurs-trices qui
s'accordent particulièrement aux possibilités de diffusion qui sont
offertes (l'Acousmonef fait partie du réseau
inDREAM qui rassemble des diffuseurs privés et des
artistes de la composition sono-spatiale).
à 16 h : on papotte et on grignotte,
on s'en va et on s'en vient ?
à 17 h : embarquement pour un Voyage en acousmonef
avec une seule œuvre spécifiquement composée pour cet espace
Les dates prévues : - 22 mai - 26 juin - 17
juillet - 21
août - 18 septembre
L'adresse : 5 rue du Chambon - 63650 La Monnerie-le-Montel
(Puy-de-dôme)
Le programme proposé pour l'ensemble des
séances* (la liste est susceptible d'évoluer) : Patrick Ascione Espaces paradoxes
(cercle 16) ; Hervé
Birolini Bass Exartikulation (écran 16), In Grid (grille
16) ; Dominique
Blanchemain Bruissement de ruines, Rivage, Les corps
subtils, Ekstermo (cube 18) ; Odile et André Boucher Aquaphonie 2 ; Alice
Calm Constellation 4 (cinéma 28), Message in a bottle
(grille 18) ; Ana
Dall'Ara-Majek Akheta’s Blues, Pixel Springtail Promenade (dôme
16) ; Stylianos
Dimous (i) L'osmose (dôme) ; Jean-Marc Duchenne
(i) Densités, Préludes à
l'espace (cirque 67), La Cage (cirque 59), Les
paradoxes d'une sphère tronquée (dôme 45), Jeux de construction
(cirque 32), Histoires fantacousmatiques, Cordes frottées (cinéma
32), Pré-histoire(s) (disque 16) ; Marc Favre (i) L'illusion
acoustique 9ème grimoire, Allèle 2 (cube 16) ; José Fernandez
Fond diffus (dôme) ; Panayiotis Kokoras (i)
AI Phantasy, Magic (dôme) ; Jean-François Minjard D'un point l'autre (cube 34)
; Luis Naon Perspectives (dôme) ; Jaime Ries
(i) Fluxus, pas trop haut dans le ciel (dôme 16) ; Roxane
Turcotte (i) Les oiseaux de nias (dôme), Bestiaire
(16) ;
Hans Tutschku
Klaviersammlung (dôme 16), Zwei Raeume (dôme
24) ; Annette Vande
Gorne Haiku de printemps (dôme 16) ; Jean Voguet (i)
Station 12, 13 (écran 16) ... Les
œuvres sont mises à disposition généreusement
par leurs auteur-es pour ces diffusions : un grand merci à eux !
o o o
Pourquoi Des sons délyrants ? La
lyre est toujours présente au sommet du bâtiment de l'ancienne salle de
La Lyre Amicale, mais à l'intérieur, c'est du délyre... Car
si travailler
directement les sons que l'on agence
dans le temps et dans l'espace à la manière d'un sculpteur ou
d'un cinéaste-architecte ne signifie pas pour autant en finir avec une
certaine recherche d'harmonie et de
séduction dont la lyre est le symbole, "délyrer" c'est aussi accepter
d'abandonner pour un moment nos premières attentes musicales et se
rendre disponible pour écouter
ce que les sons peuvent avoir à nous dire, pour entendre,
sentir, imaginer et même un peu penser autrement. Quant aux technologies plus ou moins avancées sur
lesquelles s'appuie ce type d'œuvres, ont peut aussi jouer avec
et en faire les instruments délyrants de l'imaginaire autant
que les outils sophistiqués de la recherche.
*
toutes les pièces sélectionnées ici sont réalisées dans un format
comportant au minimum 16
canaux (ou en HOA4) et sont diffusées telles qu'elles ont été
composées, sans spatialisation additionnelle, selon les spécificités
techniques et acoustiques de l'Acousmonef. Cette limite inférieure
du format de composition ne constitue bien-sûr pas une quelconque
discrimination mais a pour but de favoriser des œuvres qui ont généralement
plus de difficulté à trouver les conditions de diffusion qui
leur sont
adaptées... De nombreuses pièces octophoniques sont également
écoutables. (i) : membres
du réseau inDream (International Network for the Diffusion of Recorded Electronic & Acousmatic Multichannel).
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