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abécédaire |
les stages |
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Le concert haut-parlant Depuis les débuts de
la musique concrète, la question de la diffusion des œuvres en public
s'est heurtée à une double question : quoi et comment ? Cette formule du concert
s'est rapidement imposée, car elle inscrivait ces nouvelles œuvres dans
le cadre normalisé de la représentation musicale, en même temps
qu'elle permettait de justifier la présence d'un officiant humain,
dont l'action un peu mystérieuse rendait possible l'adaptation de
formats de réalisation qui, pour des raisons techniques qui
ont perduré durant deux ou trois décénies, pouvaient difficilement
assumer la complexité nécessaire à un spectacle sonore digne de
ce nom. Avec un peu d'astuce et de talent, on pouvait transformer
une "musique de chambre" en "musique d'orchestre"
(au moins en première apparence...) et éviter la frustration qui
pouvait être ressentie en plaçant des auditeurs devant une scène
où il ne se passe rien. En tout cas, lorsque dans les années 80 les techniques et les supports multipistes se sont démocratisés, lorsque dans les années 90 le numérique a permis de s'affranchir de certaines contraintes de production et de diffusion, il est devenu possible de faire évoluer le quoi et le comment vers des formules alternatives, où les œuvres réalisées en grandeur nature d'une manière définitive dans le studio, fixées sur un support comme l'est le film du cinéma sur sa pellicule, pouvaient faire directement l'objet d'un grand spectacle sonore qui soit entièrement dédié à l'audition.
Un cinéma pour les oreilles Il y a près d'un siècle, avec l'avènement du "sonore", la séance de projection
dans les salles de cinéma a défini le cadre et les règles d'un nouveau
type de spectacle, qui depuis lors se déroule sans
le besoin de participation active d'êtres humains. Bien que se situant dans un espace collectif, le nombre ou
même la présence du public ne modifie en rien la qualité de ce qui pourra être projeté autant de fois qu'on le voudra, d'une
manière
toujours identique à elle-même. Des
formats pour le faire et pour l'entendre Une partie de mon travail
et de mes recherches depuis la fin des années 80 a été consacrée
à cette question, à la fois en s'appuyant sur la réalisation
des œuvres et sur l'évolution de mes moyens de production (notamment celle
de mon atelier haut-parlant, aujourd'hui l'Acousmonef), et aussi
et l'alimentant, par les contraintes et les trouvailles qu'elle
a généré.
Toutes les pièces qui
sont présentées sur cette page sont intégralement sonofixées et
ne nécessitent aucune transformation de type spatialisation ou interprétation
durant leur lecture. Courts, moyens ou long métrages, elles sont
faites pour être entendues directement, comme elles ont été réalisées,
ou dans une adaptation qui en respecte la matière comme le sens. |
C
O Q U I L L E S & B
U L L E S
Depuis
la fin des années 80, je m'étais éloigné des synthétiseurs,
et, comme la plupart de mes amis, j'avais hélas revendu ceux
que je possédais pour me procurer d'autres équipements
(il
faut bien reconnaître que les années 90 n'étaient pas particulièrement
excitantes dans ce domaine...). Cela a donné naissance à un ensemble de courtes pièces à l'écriture souvent dépouillée, aux gestes élémentaires, aux couleurs crues, basées sur une dualité un peu simpliste mais aux variations infinies : d'un côté une coquille membranaire à la fois rigide et élastique, envelopante et perçante, parcourue de vibrations électriques, et de l'autre une bulle perceptive au centre de laquelle prend idéalement place l'auditeur-noyau et qu'il partage avec tout un flottement de fantômes ;-) |
54 canaux / HOA10 durée variable 2018 |
Initialement inspiré par la série de gravures des "Carceri" de Piranèse, cinq mondes-tableaux sur l'envahissement. 1. Les Ombres Dedans, dehors. |
47' 2012-18 |
La rencontre colophanée et tumultueuse
d'un violoncelle
et d'une vielle-à-roue ; un très long coup d'archet tréssaillant,
trémulant, caressant... Une nouvelle version, sous le même titre, a été réalisée et intégrée dans la série Préludes à l'espace. |
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Quinze mouvements : 1. Toccata, 2. Rondeau, 3. Allemande, 4. Courante, 5. Lamento, 6. Aria, 7. Fugue, 8. Ricercar, 9. Ritournelle, 10. Passacaille, 11. Sarabande, 12. Canon, 13. Intermède, 14. Bourrée, 15. Finale Cette pièce à été composée exclusivement à partir
des tournages sonores réalisés par des élèves de 5ème au Collège François Truffaut à L'Isle-d'Abeau
(dans le cadre de l'action "acousmatique au collège"
organisée par Le centre du son, enseignante Viviane Héritier). |
Petite Suite
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Des suites de piécettes colorées et acidulées, principalement destinées à l'écoute lors de séances à domicile ou dans de petits lieux avec l'acousmobile de chambre et de campagne, mais ayant montré qu'elles pouvaient aussi s'adapter à des circonstances variées et beaucoup plus vastes tout en conservant leur caractère intimiste : la magie de l'agrandissement sonore ! B I B E L O T S A G R A N D I S M U S I Q U E S D E C H A M B R E S E A U X - F O R
T E S |
2007-2008 |
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