Propos : pas de propos initial, juste "trouvaille" des sons d'origine et des improvisations avec le KaleidoPlayer.

Histoire : pièce initiale composée en 2011, création lors d'un concert de L'inventaire Rhône-Alpes et de GRAME au Musée des Moulages à Lyon en 2013.

Origine des sons : extraits vocaux de musique traditionnelle (japonaise ?) pris sur Internet

Déroulement :
- séquences-jeu avec le KaleidoSampler
- montages
- reprise du montage initial et répartition spatiale avec réverbération

Compatibilités : la répartition spatiale des cinq parties est évidemment importante, mais à partir du moment que l'on peut obtenir cinq sous ensembles assez différenciés le principe derait être respecté. Ceci exclut a-priori les dômes mais devrait pouvoir s'appliquer sur des acousmoniums un peu larges.

La pièce originale avait été composée sur 18 canaux en disque, et ce sont ces 18 canaux qui ont été ici disposés selon cinq arrangements spatiaux à l'intérieur de l'espace volumétrique global :
- le "ciel" (surface, niveaux d'élévation 3 et 4)
- le sol (surface)
- l'intérieur (volume)
- distribution éclatée
- arborescence

Toutes les séquences ont été jouées avec le (vieux) KaleidoPlayer 32 (un type d'outil pour une technique de brassage d'échantillons que j'utilise très souvent), aucun autre procédé n'a été utilisé pour leur facture ou leur spatialisation. Cette version du plugin pouvait produire un effet de "glitch" lors du déplacement d'une courte boucle à l'intérieur de l'échantillon qui a été ici utiisée pour apporter ces accents piquants qui viennent contraster avec la relative douceur des voix. C'est d'ailleurs le seul effet qu'elles subissent car je n'ai pas du tout joué avec les hauteurs/transpositions ou des transformations de timbres.
Dans la version présente, j'ai tout de même ajouté une réverbération multiphonique par convolution, différente pour chaque section (la ReaVerb de Reaper). J'avais déjà tenté d'appliquer une réverbération discrète sur la totalité de la pièce, mais ici l'effet est plus appuyé et surtout il s'accorde bien avec la répartition spatiale et le caractère propres à chaque partie.

Le montage final avec une légère accentuation du profil dynamique et quelques resserrements temporels, notamment sur la deuxième partie, toujours plus simples à réaliser sur le mixage global plutôt que dans le projet multipistes.