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Les pieds dans la tête Le théâtre nu L'étoile-papillon L'horloge des anges ici bas Miroirs Mots contre points Objouets en cage Petite glaciation éphémère Portrait en abyme Rouages Scène aux champs

Le pas suspendu de l'Épeire (6'28)

 

Propos initial : construction d'un espace-temps continu, étiré, contraste entre des ligne lisses et transparentes d'où s'échappent des échardes.

Histoire : troisième partie de Constructions I composé en 2005. La version originale était en 18 canaux (disposition 17.1), des versions plus étendues ont été adaptées par la suite. L'œuvre complète n'a jamais été diffusée. La reprise de cette en tant que Prélude à l'espace s'inscrit dans une des fonctions de "plaque tournante" entre le passé et le futur de cette série.

Origine des sons : c'est un bug dans un de mes plugins d'alors, le SpatChorus 18, qui m'a permis d'enregistrer quelques séquences improvisées. Il y a aussi quelques séquences additionnelles dont je ne me rappelle plus comment je les avais obtenues.

Déroulement : autant qu'il m'en souvienne... Les séquences du SpatChorus étaient réalisées en 16 canaux et n'ont pas, ou peu, subit de transformations en dehors de filtrages et de réverbération.
Pour la version actuelle :
- récupération des segments multipistes à partir du projet du logiciel Podium
- synchronisations et choix de positionnement spatial de ces éléments
- quelques montages et déplacements additionnels pour la fin
- mixage

Compatibilités : cette pièce repose sur les contrastes entre ponctualisme et diffusion, entre espace lointain et sensation de proximité, ce qui est contradictoire avec une diffusion sur un dôme. Cela pourrait par contre fonctionner avec un acousmonium qui disposerait de points à l'intérieur de l'espace car la dimension de l'élévation est bienvenue mais pas structurelle.

 

 

 Opérations

C'est donc le SpatChorus 18 qui, en 2005, a été à l'origine de cette pièce et qui en a fourni l'essentiel des sons. Un des principes du chorus est de produire des micro délais et de les multiplier avec du feedback, qui va être responsable de sa sonorité particulière. C'est ce feedback qui a généré aussi bien les trames colorées transparentes du début et qui soutiennent une bonne partie de la durée, que les points, les "notes" qui conduisent son "discours" et son évolution.
Comme tout chorus doit posséder une animation de ses délais, celui-ci possédait également une animation de leur position spatiale visible avec les deux anneaux, et c'est elle qui, à un moment donné a provoqué l'apparition de ces évènements, que j'ai tenté sans succès de reproduire par la suite (le plugin fonctionne toujours sur les dernières versions de Windows et de Reaper...).


 le mixage original 18 canaux en 2005 dans Podium

Cette nouvelle version reprend le mixage original comme base, sur laquelle les sources multiphoniques sont synchronisées et mixées.
Le mixage original est réparti sur 18 points du nouvel espace selon les positions qu'ils avaient initialement, sans diffusion sur les points voisins. J'avais d'abord essayé de le faire, mais cela conduisait à un peu de brouillage, et j'ai préféré conserver un rapport de point à point, ce qui dans quelques cas abouti à un décalage angulaire qui est tout à fait inimportant.
Chaque piste comporte ensuite des fichiers 16 canaux qui sont disposés d'une manière statique dans l'espace de la composition à l'aide d'un SpatMass 1678.

 
 la répartition des 18 canaux  


 
six des répartitions des éléments 16 canaux dans le nouvel espace

 

Le montage et la dynamisation finale sur le fichier 80 canaux.
Comme très souvent, c'est vers la fin où il convient de resserrer un peu le temps, d'autant que celle de la version originale, sortie de son contexte, ne me convenait pas...