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de l'autre côté de la membrane Entre les cordes (9'10) |
Propos : capturer le son produit lors d'actions sur les cordes d'un piano à queue grâce à un réseau de microphones permettant de reproduire sa forme spatiale à l'échelle, les auditeurs se situant ainsi "entre les cordes". Les gestes excitateurs et les résonances de la caisse devaient constituer entièrement la matière et l'espace des sons ainsi que leur écriture (note : le piano est très désaccordé). Son sujet pourrait être "à quoi ressemblerait le monde si je mesurais 10 cms de haut et que je me retrouvais coincé entre trois queues de pianos superposées avec leurs cordes excitées par un fou curieux ?". Origine sonore : piano à queue Erard situé dans l'Acousmonef ; jeu direct dans les cordes : pincements, frottements et chocs avec divers ustensiles et la main, gestes ponctuels ; bruits de manipulation et présence, annonce des numéros des micros pour certains gestes de proximité. Déroulement : Compatibilités : cette pièce est facilement réductible à un espace 2D par simple applatissement de ses trois couches d'élévation, ce qui peut éventuellement être compatible avec certains acousmoniums et avec les dômes. Mais la perte de l'organisation en trois couches d'élévation la rend néanmoins confuse et lui fait perdre une grande partie de son relief et de son intérêt... |
Les
16 micros cardioïdes (11 tBone SC-140, 2 Sennheiser
K6, 1 AKG C-451, 1 Schœps CMC5, 1 tBone SC-150) ont été disposés en close-up à l'intérieur
de la queue de l'Erard. |
Les 16 canaux des séquences enregistrées sont d'abord
placés sur les 16 points haut-parlants du plan spatial
médian.
Dans
l'Acousmonef cela correspond à un agrandissement du piano d'à peu près un facteur 5. |
Les séquences 16 canaux ont été réparties
au total sur trois niveaux d'élévation : |
Premiers essais d'organisation spatiale - trois fois deux
pistes pour la disposition spatiale sur les trois niveaux d'élévation
- et temporelle. |
La composition finale avec toujours ses trois niveaux d'élévation, chacun sur deux
piste pour permettre un peu plus de complexité, plus une piste comportant quelques prémixages en
64 canaux. On
peut noter la prépondérance globale
du niveau médian original. |
Le montage final effectué sur le rendu 67 canaux (fichiers 61+6) est assez discret : il consiste en un peu de resserrement et en une légère dynamisation, notamment sur certaines attaques. |