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de l'autre côté de la membrane Canticum resonabilis (6'07) |
Propos : l'espace comme une grande caisse de résonance statique excitée par des souffles sur des biseaux, quatre grandes arches de voix suspendues qui se croisent en voûte. Canticum : dans le théâtre romain, chant accompagné de la flûte ou partie déclamée par l'acteur avec accompagnement de la flûte. Histoire : les séquences originelles, toutes octophoniques, sont issues de l'œuvre-intervention Le souffle est la résonance du vide qui combine sons, séquences et traitements en temps-réel pour le jeu improvisé dans un lieu très réverbérant. Elle a été jouée les 30 et 31 juillet 2016 dans l'église de St-Maurice-de-Rotherens en Savoie. Origine des sons : principalement flûtes (attaques, tenues, jeu d'air sur le biseau, souffles) et respirations, souffles sur bouteille, vent sur fils tendus, voix chantée monocorde. Presque tous ont été traités en amont par différentes réverbérations. Déroulement : Compatibilités : étant plus basée sur l'immersion que sur la localisation, ne possédant pas d'éléments particulièrement cinétiques autres qu'une animation interne à certains sons, son adaptation pour les dômes ou même les acousmoniums semble possible sans trop changer sa nature ou son effet. Dans ce dernier cas on perdra tout de même sa forme en voûte et elle risque de sonner d'une manière assez confuse. |
Dans la conception initiale des séquences
octophoniques la correspondance des points des fichiers multicanaux
à des points de l'espace haut-parlants n'était
pas définie, elle faisait partie des variables du dispositif
et des lieux, et étaient susceptibles d'être organisée
et changée durant l'interprétation. D'autre part
la plupart de ces séquences était déjà
traitée par des réverbérations octophoniques,
devant se combiner avec la réverbération naturelle
du lieu. |
Une fois les séquences affectées
à la zone spatiale qui leur convenait le mieux (des séquences
similaires ou partageant les mêmes matériaux peuvent
êtrer placées dans des zones différentes),
la composition procède uniquement par placement
temporel et montage de ces séquences, basé sur la
recherche de coïncidences mélodiques, harmoniques
ou rythmiques. |
Montage final : resserrement et légère dynamisation sur le rendu 67 canaux. |