Propos : le contraste et le trouble, la mouvance et le malaise, la confusion, même un peu la violence contenue...

Origine des sons : diverses captations anciennes de concerts et nouvelles générations par IA (Udio) de séquences orchestrales dans le style "musique contemporaine".

Déroulement :
- improvisations multiphoniques à l'échantillonneur
- génération des séquences par IA à partir de prompts simples
- "démixage" des séquences
- montages...

Compatibilités : le caractère de la pièce évidemment très "orchestral" nécessite un dispositif assez ample et assez dense, mais qui doit pouvoir s'adapter assez bien à différentes géométries spatiales, y compris les dômes et certains acousmoniums.

La composition combine les séquences-jeu 78 canaux réalisées avec le MassSampler avec les morceaux générés par Udio, ceux-ci ayant été démixés (UnMixing Station et NMFDemix) sur un nombre de canaux variable en fonction de leur complexité. Ces derniers sont simplement placés sur des zones spatiales fixes, leur mouvance spatiale provenant uniquement du résultat des démixages.
Ces zones sont les mêmes que celles que l'on retrouve dans d'autres Préludes et correspondent à un découpage grossier de l'espace volumétrique, étant suffisamment contrastées pour que celles-ci soient audibles de toute part, et permettant de disposer d'un nombre élevé de canaux à l'intérieur de chacune (une vingtaine en moyenne) pour que les masses des sons conservent leur richesse : par niveau (ciel, milieu, sol), par quartiers (Nord-Est, Nord-Ouest, Sud-Est, Sud-Ouest).

Tout le jeu du montage multipiste à consisté à profiter de la grande dynamique des morphologies, tant dans leur profil que dans leur espace,  

Un assez gros travail de montage a été réalisé sur le mixage 80 canaux, ajoutant aux traditionnels resserrements temporels et profilage dynamique de nouveaux mixages, quelques transpositions (courbes d'automation bleues) et variations de vitesse.